Richard Marchand, atteint de trisomie 21, a de quoi être fier: il a amassé près d’un demi-million de dollars pour Opération Enfant Soleil en 15 ans. Son principal but: «Aider les enfants à aller mieux et pour ne pas qu’ils soient malades comme moi quand j’étais petit», explique-t-il, visiblement ému en pensant à eux.
Au fil des ans, il a rassemblé lui-même des partenaires d’affaires afin de l’aider à amasser des dons en créant des événements comme un tournoi de golf en Floride et une croisière, entre autres.
Au fil des ans, il a rassemblé lui-même des partenaires d’affaires afin de l’aider à amasser des dons en créant des événements comme un tournoi de golf en Floride et une croisière, entre autres.
«Je suis très content et je suis fier de moi, a confié Richard Marchand, avec un grand sourire. Et fier aussi d’avoir amassé beaucoup d’argent pour les enfants malades», a-t-il tenu à souligner avant la remise de sa médaille par la députée de Repentigny, Lise Lavallée.
DU COURAGE.
À sa naissance, Richard ne devait ni parler ni marcher et son espérance de vie était évaluée à une dizaine d’années. Il a fait mentir tous les pronostics le concernant en soufflant ses 37 bougies cette année.
«Quand il était jeune, c’était très difficile, on le traitait de mongol. On a dû se battre parce que je tenais à ce qu’il puisse aller à l’école régulière au primaire. Je voulais qu’il socialise et il est maintenant autonome. Il n’a jamais lâché», insiste sa mère, Claudine Marchand.
En effet, le résident de Repentigny n’a jamais baissé les bras malgré sa santé fragile. Il a subi pas moins de 30 opérations, dont une à cœur ouvert lorsqu’il était petit.
BRACELETS À VENDRE
C’est en regardant le téléthon Enfant Soleil que Richard a décidé d’aider son prochain. Pour ce faire, il a commencé à confectionner des bracelets qu’il vend au coût de cinq dollars.
«Je peux en faire toute la journée. Ça me détend aussi. Je pense que j’en fais mille par année, lance-t-il pendant qu’il crée un nouveau bracelet. Je suis content quand les gens les achètent et après, je leur dis merci.»
Son implication a aussi des échos en Floride. Richard fait souvent la manchette pour ses différentes campagnes de financement dans le journal local dédié aux francophones.
«Je suis allé voir le Canadien contre la Floride et j’ai rencontré Geoff Molson et il savait mon nom. Il m’a dit: “C’est sûr que je te connais, tu es sur la une des journaux”», lance Richard, heureux de raconter l’anecdote, lui qui est un vrai partisan du Canadien. Il serait même très fier de confectionner un bracelet à son idole «le grand Carey Price».
in
http://www.journaldemontreal.com/2015/09/13/il-amasse-un-demi-million-pour-les-enfants
DU COURAGE.
À sa naissance, Richard ne devait ni parler ni marcher et son espérance de vie était évaluée à une dizaine d’années. Il a fait mentir tous les pronostics le concernant en soufflant ses 37 bougies cette année.
«Quand il était jeune, c’était très difficile, on le traitait de mongol. On a dû se battre parce que je tenais à ce qu’il puisse aller à l’école régulière au primaire. Je voulais qu’il socialise et il est maintenant autonome. Il n’a jamais lâché», insiste sa mère, Claudine Marchand.
En effet, le résident de Repentigny n’a jamais baissé les bras malgré sa santé fragile. Il a subi pas moins de 30 opérations, dont une à cœur ouvert lorsqu’il était petit.
BRACELETS À VENDRE
C’est en regardant le téléthon Enfant Soleil que Richard a décidé d’aider son prochain. Pour ce faire, il a commencé à confectionner des bracelets qu’il vend au coût de cinq dollars.
«Je peux en faire toute la journée. Ça me détend aussi. Je pense que j’en fais mille par année, lance-t-il pendant qu’il crée un nouveau bracelet. Je suis content quand les gens les achètent et après, je leur dis merci.»
Son implication a aussi des échos en Floride. Richard fait souvent la manchette pour ses différentes campagnes de financement dans le journal local dédié aux francophones.
«Je suis allé voir le Canadien contre la Floride et j’ai rencontré Geoff Molson et il savait mon nom. Il m’a dit: “C’est sûr que je te connais, tu es sur la une des journaux”», lance Richard, heureux de raconter l’anecdote, lui qui est un vrai partisan du Canadien. Il serait même très fier de confectionner un bracelet à son idole «le grand Carey Price».
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